vendredi 23 décembre 2011

The killer inside me




Réalisé en 2010 par Michael Winterbottom et basé sur le livre du même nom de Jim Thompson, le film nous met à l'affiche Casey Affleck, Jessica Alba et Kate Hudson.

Lou Ford, 29 ans, vit depuis toujours à Central City, une petite ville paisible du Texas où il est devenu l'assistant du shérif. Garçon calme, une personne de confiance pour tous les habitants de la ville en somme. Le jeune homme bien sous tout rapport... en apparences seulement. Lou est en réalité un homme déphasé, violent avec les femmes et regorgeant de problèmes, qui va aller jusqu'au meurtre. En dehors de tout soupçon, il va tout de même finir par attirer les questions et les doutes le concernant quand les problèmes et incohérences autour de lui se multiplient... Cool, un mec bien sous tout rapport, des meurtres, ça rappellerait presque un peu American Psycho le machin.


charisme de mollusque

The Killer Inside Me commence par une longue narration de Lou, narration qui rythmera d'ailleurs tout le film. Si la narration nous informe sur le personnage, ses motivations, elle renforce cependant, de par la voix calme et lente de Lou, le côté escargotique et sans rebonds du film. Nous sommes vite plongés dans le vif du sujet et on remarque vite les penchants sadiques et violents de Lou, frappant sa compagne Amy lors de leurs ébats ou Joyce, la prostituée dont il tombe amoureux.
Les scènes se répètent : fessées, sexe, fessées, fessées, sexe, 'fin vous avez compris quoi !... bref tout ça pour dire qu'on commence à se faire chier, Lou n'attirant aucune sympathie et étant aussi terne qu'un vieux t-shirt blanc grisâtre n'ayant jamais vu la couleur d'une poudre à laver miracle.

De là, on a droit à la scène qui a mis en émoi Cannes : Lou défonce la tête de Joyce à coups de poing et tout ça pendant une longue scène... ça fait mal peut être, mais on s'emmerde toujours sec, le public Cannois m'a l'air d'une bande de petites natures. Et ça va de mal en pire, on ne peut en plus s'empêcher de se dire que les autres sont une meute de cons de ne pas voir sa culpabilité. C'est lent, il ne se passe pas grand chose et j'avoue que je me suis retenue de stopper le film et d'en lancer un autre, ce qu'en fait j'aurais dû faire. Bref, au final la fin est toute aussi improbable que le reste, et là encore je me suis dit "meute de cons" pour les personnages secondaires.

C'est très rare, mais j'ai vraiment l'impression d'avoir perdu 1H40 de ma vie devant ce film. Je dois dire que je ne vois rien à en retirer à part, admettons, que c'est pas trop mal filmé.

En conclusion :


Ce film est une vaste blague dont l'intrigue tient sur une seule fesse

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