samedi 15 octobre 2011

La Maison des sévices




Dans le japon du 19eme siècle un journaliste américain part en quête de la femme qu'il aime et avait laissé quelques années plus tôt au Japon. Cette quête le mènera sur une île où le seul refuge est une maison close et où il va passer la nuit avec une curieuse jeune femme qui semble avoir des choses à lui apprendre sur la femme qu'il aime...

Les points forts de ce métrage sont incontestablement l'images, alternant univers terne et plein de couleurs, la dualité bien et mal qui se dessine au travers des couleurs que Miike donne à ses décors, à ces personnages. C'est tout juste admirablement bien foutu.
Les deux actrices, la femme énigmatique ainsi que Komomo, l'amour du journaliste, jouent très bien de plus.

Points faibles cependant pour Billy Drago jouant le rôle du journaliste américain... mon dieu, qu'il joue mal ! En prime j'ai eu droit à la Vf de cet épisode dans lequel son doublage est lui une catastrophe, j'ose vraiment espérer que la vo est sur ce point meilleure !



L'histoire est bien ficellée bien que je ne m'attendais absolument pas à ce que Miike dérive vers le fantastique. A côté de cela il reste fidèle à lui-même, violent et ici il démontre qu'il n'y a pas besoin de beaucoup de gouttes de sang pour faire d'un film quelque chose d'infiniment violent.

En résumé si on oublie le journaliste américain il s'agit presque d'un sans faute tant c'est beau dans l'image et à la fois très cruel dans le déroulement.

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