jeudi 8 novembre 2012

Sukiyaki Western Django


Sukiyaki Western Django est un western réalisé en 2007 par Takashi Miike.

Décryptage du titre : Le sukiyaki est un aliment japonais, "sukiyaki western" en référence et clin d’œil au western spaghetti ; Django en référence au film du même nom de Sergio Corbucci.



Le film nous narre l'histoire d'un village tiraillé par la rivalité de deux clans, les Genji (dont l'emblème est la couleur blanche) et les Heike (dont la couleur est le rouge) tout cela se déroulant quelques siècles après la guerre de Genpei.
C'est au milieu de ce conflit qu'arrive un cowboy étranger, tireur hors pair, ravivant encore plus l'esprit combatif de chacun.
Il y rencontre une femme s'occupant de son petit fils muet qui lui offre de l'héberger. Celle-ci lui apprendra pas mal de choses sur les événements qui se sont déroulés dans le village... Et c'est à ses cotés que d'autres événements vont se dérouler.
Envie de les connaître ? Regardez le film...

Les Heike

Les Genji


Le film commence par une scène avec un invité de choix, qui garde d'ailleurs un petit rôle dans le film: le bien nommé Quentin Tarantino, dont on sent d'ailleurs que Miike s'est inspiré pour ce film dans les plans et quelques petits délires.
Si on sent une inspiration Tarrantinesque certaine, on ne peut tout de même nier qu'on a affaire à du Miike en bonne et due forme, c'est-à-dire : beau, violent, et toujours avec une pointe de délire qui traîne quelque part, ne serait ce ici que par la présence d'un shériff encore plus schizophrène que Gollum, des bruitages douteux et autres folies surarmées.



Je dois bien reconnaître que mon avis n'est pas du tout objectif : j'y connais que dalle en western et je suis grande fan de Miike, mais j'ai beaucoup apprécié ce film.
Visuellement on s'en prend plein les yeux, un western bien sableux, bien sec, des costumes de toute beauté et de toute extravagance, une scène de danse plus que époustouflante, des batailles et fusillades comme on les aime.
Les plans sont beaux, la couleur est chaude, aride, les décors quant à eux sont on ne peut plus traditionnels du western sauf que l'architecture présentée est japonaise et on note qu'un des décor est ce qui semble n'être autre qu'une simple plaque peinte d'une colline au loin et d'un soleil tombant.
Ce décor, ne se retrouvant d'ailleurs que dans certaines des scènes où est présent Tarantino.



Niveau scénario pas de grandes surprises, un western classique en somme : des clans, des chapeaux, un étranger, des fusils, une belle femme au milieu de tout cela mais aussi des roses, de magnifiques roses que la belle s'évertue à faire fleurir au milieu de ce carnage.
Et bien sur, un duel final.
La musique est quant à elle ce qu'on s'attend à trouver au sein d'un western, le tout tranché par un générique de fin en japonais...
Vous allez me demander d'ailleurs, comment un western peut être crédible alors qu'il n'y a que des japonais qui jouent dedans à part Tarantino et qu'il y a même certains éléments typiquement japonais tels que des sabres ?
Hé bien je n'en sais rien mais au final le mélange est plus qu'appréciable je dois dire !


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