Voici ici le
premier film de Theodore Melfi. Pour ce premier film il aura quand même réussi
à s’offrir Bill Murray comme vedette ainsi que Naomi Watts et Melissa Mc Carty.
St Vincent
nous raconte le chassé croisé entre Vincent (Bill Murray), retraité décadent et
misanthrope dont les centres d’intérêts peuvent se résumer à l’alcool, aux
paris et aux prostitués et ses nouveaux voisins : Maggie, fraichement
divorcée et son fils de 12 ans Oliver.
Désormais mère célibataire, Maggie est contrainte de faire des heures pas possibles à son nouveau travail afin de subvenir aux besoins de son fils et de payer son école privée.
Désormais mère célibataire, Maggie est contrainte de faire des heures pas possibles à son nouveau travail afin de subvenir aux besoins de son fils et de payer son école privée.
Vincent se
retrouve à garder le gamin suite à une mésaventure. Bien que les gamins c’est
pas trop son truc, il accepte tout de même de devenir le babysitter d’Oliver,
ce qui lui permettra de payer ses dettes.
Ce
babysitteur particulier se lie d’amitié avec le gamin et refait son
« éducation » à sa façon….
Bill Murray
dans le rôle d’un alcolo retraité à l’humour noir.
Naomi Watts
en pute russe enceinte
Melissa
McCarty en maman trompé par son désormais ex mari au bord de la dépression.
Chris O'Dowd le gamin peu sur de lui.
Comme
vous l’aurez déjà deviné nous sommes face à une comédie par moment un peu
barré. Le tout se laisse facilement regarder et atteint son but faire rire.
C’est déjà pas mal.
Bill
Murray nous fait une bonne prestation de vieux retraité ravagé, mais c’est à ce
moment aussi qu’on se rend compte qu’il a pris un méchant coup de vieux (Ne
nous lache pas Bill !)
Le ptit Cris O’Dowd joue un Oliver assez perdu, timide et tête à claques, le genre de gamin que t’as envie de secouer, et c’est ce que Vincent fera, certes à sa manière de vieux loubard vétéran mais il fera quand même.
Maggie, la mère de Oliver bien que par moment assez irritante par ses lamentations (qu’on peut tout de même comprendre suivant la situation) incarne un personnage dans lequel certaines mères célibataires dans la galère peuvent facilement s’identifier.
Quant à Naomi Watts, son personnage de prostituée s’il paraît on ne peut plus banal et caricatural dans la première partie se révèlera beaucoup plus construit et attachant au fur et à mesure.
Le ptit Cris O’Dowd joue un Oliver assez perdu, timide et tête à claques, le genre de gamin que t’as envie de secouer, et c’est ce que Vincent fera, certes à sa manière de vieux loubard vétéran mais il fera quand même.
Maggie, la mère de Oliver bien que par moment assez irritante par ses lamentations (qu’on peut tout de même comprendre suivant la situation) incarne un personnage dans lequel certaines mères célibataires dans la galère peuvent facilement s’identifier.
Quant à Naomi Watts, son personnage de prostituée s’il paraît on ne peut plus banal et caricatural dans la première partie se révèlera beaucoup plus construit et attachant au fur et à mesure.
Si la
première partie du film se présente assez légère, la suite des événements en
fera une comédie plutôt dramatique, les ennuis apparaissant chez chacun des
protagonistes. Cette seconde dimension
du film ne le gache cependant pas car celui çi garde toujours un coté
humoristique même s’il est moins présent.
On
pourra cependant regretter une fin bien trop sage et conventionnelle pour ce
film qui avait pourtant une base bien décalée.
Pour
une première, Melfi obtient donc un résultat de qualité au fort capital
sympathie bien que le film n’est pas irréprochable, il n’en reste pas moins
propre et agréable.
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